Une journaliste de la chaîne de télévision France 3 a déclaré qu’elle avait été violemment frappée et victime d’une agression sexuelle, jeudi 24 novembre, au Caire, où elle effectuait un reportage.
Déshabillée entièrement par ses agresseurs suivi par des attouchements sexuels, Caroline Sinz et son cameraman, Salah Agrabi, avaient commencé à être pris à partie dans une rue menant de la place Tahrir au ministère de l’intérieur, où ont eu lieu les heurts les plus violents entre manifestants et forces de l’ordre ces derniers jours.
Nous étions en train de filmer dans la rue Mohamed-Mahmoud quand nous avons été assaillis par des jeunes de quatorze ou quinze ans », a-t-elle raconté, faisant état « d’attouchements ». La journaliste et son cameraman ont ensuite été entraînés« manu militari » par un groupe d’hommes vers la place Tahrir et se sont retrouvés séparés.
« Nous avons alors été agressés par une foule d’hommes. J’ai été tabassée par une meute de jeunes et d’adultes qui ont arraché mes vêtements » et qui ont procédé à des attouchements répondant « à la définition du viol », a-t-elle poursuivi. « Quelques personnes ont essayé de venir m’aider sans y parvenir. J’étais lynchée. Cela a duré environ trois quarts d’heure, jusqu’à ce qu’on puisse m’extraire. J’ai cru que j’allais mourir », a-t-elle dit, en ajoutant que le cameraman avait aussi été « tabassé ».
Finalement secourue, elle a pu rejoindre son hôtel, où elle a été assistée par l’ambassade de France au Caire avant de consulter un médecin.
TROISIÈME CAS D’AGRESSION SEXUELLE !
Ces agressions sont quotidiennes, même les femmes voilées se font arracher leur bourqua. « 83% des femmes en Egypte ont été victime de harcèlement sexuel (en pensant que cela pourrait être plus, car certaines femmes restent dans le déni) et on compte 55 viols par jour. »
Des films et des documentaires sont disponibles sur ce sujet. Les « MALES » sont en manque, ils sautent sur tout ce qui bouge pour satisfaire leurs instincts en rut… Au besoin par la force et de préférence à plusieurs, en réunion (C’est plus sympa de penser aux copains).
Ceci devient très risqué pour une journaliste de se déplacer dans les rues du Caire pour y faire son métier … C’est une honte pour s’en prendre aux femmes de façon bestiale primaire et lâchement machiste. Cela fait tache pour la révolution mais surtout pour l’Egypte…
Mesdames et Messieurs, venez nombreux faire du tourisme en Egypte, vous y trouverez un chaleureux accueil ô combien inoubliable comme nul part ailleurs.
labasoche
novembre 25, 2011
Tiens, on entend aucune réaction de la part du gouvernement, encore moins du ministre des affaires étrangère ni du côté de l’Elysée pour condamner les auteurs de cette lâche agression… Curieux n’est-ce pas. Les femmes apprécieront !
miura
novembre 29, 2011
j’ai honte pour l’Egypte. quel crédit donner à des manifestations qui se voudraient être une révolution et qui traitent ainsi les femmes. Je croyais que les égyptiens avaient une grande culture !!!! – j’ai toujours pensé que l’interprêtation du coran était insoluble dans la démocratie et le respect des femmes. On en a là un exemple… J’espère que la piolice égyptienne et le gouvernement égyptien vont réagir pour punir ce genre de comportement . Après on s’étonne qu’on dise qu’on n’aime pas les arabes !!!